Voici sept conseils, sept directions plutôt, qui représentent déjà tout un programme…
Les êtres humains savent depuis toujours la difficulté immense à atteindre le bonheur. Aristote enseignait ainsi que « le sage n’aspire pas au plaisir, mais à l’absence de souffrance ».
Comment, alors, ne pas se rendre malheureux ?
Voici sept conseils, sept directions plutôt, qui représentent déjà tout un programme…

Prendre la décision d’aller bien
Lapalissade ? Pas si évident. Le philosophe Alain avait coutume de dire : « Il faut vouloir être heureux et y mettre du sien. Si l’on reste dans la position du spectateur impartial, laissant seulement entrée au bonheur et portes ouvertes, c’est la tristesse qui entrera. » Il est toujours plus facile, moins coûteux en énergie psychologique, de se laisser aller au malheur. A l’inverse, faire durer le bien-être nécessite des efforts.

Ne pas laisser trop d’espace au sentiment de malheur
Si les émotions négatives sont occasionnelles, peu durables et perturbent moyennement notre quotidien, on peut attendre qu’elles disparaissent d’elles-mêmes. Mais flirter avec le malheur, valorisé notamment par le romantisme au XIXe siècle, comporte certains dangers que la psychologie commence à mieux étudier.

Prendre soin de soi, surtout quand on ne va pas bien
Encore une évidence ? Oui, mais mille fois contredite par l’observation. La plupart des anxieux et des déprimés font exactement l’inverse. Plus ils vont mal, plus ils se maltraitent (en ne voyant plus leurs amis, en ne pratiquant plus leurs loisirs préférés…) et plus ils se maltraitent, plus ils vont mal.

Pas de perfectionnisme ni d’obsession du bien-être
La recherche du bien-être ne doit pas virer à l’obsession, et le droit au bonheur – inscrit par exemple dans la constitution américaine – ne doit pas se transformer en « devoir de bonheur »

Face aux soucis quotidiens, réfléchir, ne pas ruminer.
Considérez vos malheurs comme des problèmes à résoudre et non comme des malédictions.

Ne pas nourrir d’émotions hostiles
Une grande part de notre malheur vient de la place exagérée que nous faisons aux émotions "hostiles". Elles sont parfois intenses et tournées contre des personnes précises (rancœur, ressentiment, jalousie, etc.). Le plus souvent, elles prospèrent parce que nous privilégions notre besoin d’avoir raison (« Ils ont tort, ils doivent être punis ») à notre désir de nous sentir bien (« J’en suis la première victime, autant réfléchir à ce que je peux faire d’utile et passer à autre chose. »).

Savourer les moments de bien-être
La meilleure des armes contre le malheur, et la plus agréable à utiliser, c’est sans doute de profiter encore mieux des bons moments que nous offre l’existence. Savourer le bien-être lorsqu’il est là, l’intensifier, le densifier représente un très bon vaccin contre le sentiment de malheur. Vous n’éviterez peut-être pas la maladie, mais ce sera sous une forme atténuée ! Comme toujours, ce n’est pas si facile que cela en a l’air.
(par Christophe André et le magazine psychologies)
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